Edito de la revue "Sans dogmes" paru en 2018.
Vers la fin du 18ème siècle, le pouvoir du clergé est devenu sans fin, suprême et incontesté. Et en bons citoyens bourrés d’idées reçus et de pré-connaissances, pour la plupart infondées, on se devait de croire continuellement en tout propos sorti, entre autres un monarque choisi par le ciel pour régner sur terre… Et gare à celui ou celle qui fasse autrement car il connaitra le châtiment divin. A première vue, il semblerait que réfléchir et remettre en question soit un crime.
Et c’est là que le philosophe intervient, poser des questions sur le fonctionnement des choses, et surtout leur pourquoi.
C’est avec La mort de dieu, principalement, que Nietzsche mit fin au règne du divin certain, et le passa à l’incertain questionneur afin de réfléchir sur les nouvelles valeurs fondatrices de la société de demain. Nietzsche cite que le passage de l’Etat traditionnel avec ses valeurs démodées mais largement acceptées, vers un autre avec des valeurs plus convenables au temps et au lieu, est un passage obligatoire que toute civilisation doit connaitre à un moment. Et ce passage se fait nécessairement par la destruction et le questionnement sur toute ancienne connaissance ou dogme, bref par le nihilisme.
Descartes dit lui-même, que pour atteindre la vérité absolue, il faut se séparer de tout prérequis dogmatisé, et donc passer par un nihilisme.
Et c’est dans cette perspective, que notre revue, SANS DOGMES, a été créée, elle n’est autre qu’un outil mis entre les mains du lecteur pour lui permettre, en assurant le maximum d’objectivité, de réaliser sa propre quête de vérité à travers les divers sujets proposés.
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